La société spécialisée dans les logiciels de e-commerce et la création de boutiques virtuelles vient de rejoindre pour trois ans l’accélérateur francilien. Retour sur une sélection passée haut la main.
Depuis octobre dernier, la jeune pousse a rejoint l’accélérateur francilien Wilco (Ex-Scientipôle). Comment la start-up a-t-elle passé avec succès les étapes de sélection et convaincu un jury composé d’experts et d’entrepreneurs de renom ? Le point avec Julien Berthomier, cofondateur de DIAKSE en 2015.
Deux mois de sélection
En avril 2016, Julien Berthomier et ses associés déposent un dossier de candidature dans la catégorie « Retail ». Wilco comprend en effet cinq filières (BtoC, transformation numérique, Retail/loisirs, usine du futur, santé/silver économie…) auxquelles on peut postuler en fonction de son activité. La start-up cochait tous les critères pour se présenter : siège et effectif en IDF, innovation basée sur un socle techno, créée depuis moins de trois ans mais avec une preuve du concept solide. Le dossier passe le premier filtre.
A peine une semaine plus tard plus tard, et les fondateurs sont invités à présenter leur concept au chargé d’affaires Wilco qui leur propose de « pitcher » devant un jury composé d’experts et d’entrepreneurs. « Une semaine après, nous avons appris notre intégration au programme qui propose des ateliers thématiques et plusieurs jours d’accompagnement individuel », résume Julien Berthomier. « c’est un accompagnement à la carte, structuré et orienté vers la génération de Business! Ici l’objectif n’est pas de lever des fonds pour compenser un CA en berne! » Globalement, moins de 20 % des dossiers présentés à Wilco accèdent au dispositif.
Les clefs du succès
Selon Julien, trois facteurs ont été décisifs pour convaincre Wilco. D’abord une équipe de fondateurs très cozmplémentaire et expérimentés. Deuxième élément rassurant : d’autres structures d’accompagnement lui ont fait confiance. La start-up fait toujours partie de l’incubateur Paris 1 Co. Elle a suivi en 2016 le programme d’accélération d’HEC Challenge+ et a rejoint en début d’année l’incubateur sde la ville de Paris et basé ses locaux au Cargo.
Le côté innovant du service a également séduit. Advitam est la seule solution logicielle à proposer à la fois un outil de création de boutique virtuelle hyper réaliste et une solution de réalité virtuelle acessible sur le web. Enfin, l’équipe a pu montrer des indicateurs-clef de performance probants avec notamment un chiffre d’affaires en forte progression sur plusieurs mois. La preuve que le concept accroche.
60.000 euros de prêt d’honneur
Une fois embarquée dans le programme, la start-up a demandé à bénéficier d’un prêt d’honneur. Le « financement de l’amorçage commercial », c’est l’un des volets phare du dispositif de la région Ile-de-France. Son montant peut aller jusqu’à 120.000 euros. Mais il n’est pas automatique. Tous ceux qui y prétendent sont de nouveau mis sur le grill. Début juillet, DIAKSE a présenté devant un comité de sélection son business plan financier. Un document très complet préparé avec l’un des mentors de Wilco, Julie D’Isanto, qui maîtrise parfaitement les enjeux et challenges de ce secteur. Une expertise qui a payé. « Le jour même, nous avons su qu’un prêt sans intérêt de 60.000 euros nous était accordé. » La start-up va utiliser l’argent pour recruter et continuer son effort commercial en direction de grands groupes de la décoration et du luxe.